Ce projet est mené avec plusieurs sections locales de l'AFPS (région Grand Est), en partenariat avec le P.F.U, le Syndicat des Paysans Palestiniens.
(Haut-Rhin, Nancy, Metz, Thionville, avec des élus locaux, régionaux et nationaux)
Deux agriculteurs du village ont reçu un ordre de confiscation de l'armée israélienne de 60 dunums (6 hectares) de leurs terres remises en culture grâce à notre projet. Ils ont 45 jours pour faire appel de cet ordre, 45 jours pendant lesquels nous allons tout mettre en oeuvre avec eux pour faire valoir leurs droits sur leur terre.
Notre journée de solidarité du 11 novembre prochain s'inscrit dans cette lutte permanente de ces villageois harcelés et menacés de perdre leurs terres pour les pousser à l'abandon et à l'exil.
Pour en savoir plus au sujet de l'ordre de confiscation en cours, vous pouvez visionner et diffuser ce diaporama / résumé, ainsi qu'un article paru dans l'Est Républicain :
Source : Article de l'Est Républicain, le 4 novembre 2012- V.R.
Ibrahim Manasra, président de la coopérative maraîchère de Wadi Fukin et Saad Dagher, responsable de l'association des agronomes arabes de Palestine étaient en visite durant une semaine en France, invités pare l'Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie et des industries agro-alimentaires.
Ils ont effectué de nombreuses visites, notamment à Nancy auprès des collectivités territoriales et à Metz auprès du Conseil Régional.
Le Républicain Lorrain (édition de Thionville / Hayange) en a rendu compte dans son édition du 18 avril 2012.
Nous en avons profité pour finaliser la deuxième phase du projet et signer la convention relative à cette deuxième phase, dont vous pouvez prendre connaissance ci-après :
Cette convention prend en compte différents éléments, avec notamment la venue d'un nouveau partenaire : l'Association des Agronomes Arabes de Palestine, qui exercera la mission de contrôle financier.
Il est proposé à l'Association des Agronomes Arabes de Palestine d'apporter ses compétences :
- pour réaliser deux ateliers de formation sur le terrain, 40 visites sur le champ ;
- développer des actions de formation en vue de la promotion de l'agriculture raisonnée et de l'agriculture biologique parmi les bénéficiaires de l'opération ;
- éditer une brochure sur les techniques agronomiques respectueuses de l'environnement à l'attention des agriculteurs de Wadi Fukin.
En ce qui concerne les investissements en matériel, les agriculteurs de Wadi Fukin nous avaient fait part de leurs besoins en bassin de rétention des eaux. Comme vous pourrez le constater, sur le budget, 8 bassins seront construits avec une capacité de rétention de l'ordre de 950 m3.
Le budget global se monte à 39 828 € et prévoit une contribution AFPS de 30 411 € compatible avec l'état de la caisse commune au 1° janvier 2012.
Le Conseil Régional de Lorraine a accordé une subvention d'un montant de 15000€ pour le projet Wadi Fukin, qui se poursuit donc sous de très bons auspices !
Installation d'une pompe chez un agriculteur
La convention avec notre partenaire a été signée le 28 mars 2011 (cliquez ci-dessous pour la consulter), permettant ainsi le lancement de la première tranche des travaux !
Novembre 2016 : Voici le bilan de cinq années de coopération du projet de Wadi Fukin.
Une rétrospective dont nous pouvons
tous être fiers !
Ce montage photo rappelle la situation des terres de Wadi Fukin par rapport à la station d'épuration de la colonie de Beitar Illit :
Durant le mois de juin 2016 les attaques des colons et de l'armée israélienne se sont répétées causant des dégâts sur les terres et les installations agricoles. De plus un ordre militaire israélien ordonne aux habitants de Wadi Fukin l'arrachage de 500 oliviers récemment plantés sur les terres du village grâce à la souscription initiée par le groupe local AFPS Alsace. Le groupe lance une pétition à signer d'urgence et nous transmet des nouvelles reçues d'un habitant du village :
Novembre 2014 : Voici le bilan provisoire de la tranche 4 du projet de Wadi Fukin.
Bonne lecture !
Septembre 2014 : Les autorités israéliennes d'occupation ont annoncé leur décision de confisquer un espace de 3 7999 acres (400 ha) dans les villages de Wadi Fukin, Husan, Nhalin et Jab'Sourif.
L'Etat d'Israël déclare cette terre comme sa propriété et l'armée israélienne a posé des panneaux et une signalisation, interdisant l'accès à ces terrains aux paysans.
Sur Wadi Fukin, les terres confisquées représentent plus de 100 ha.
Nos groupes locaux du Grand Est, qui soutiennent ce projet de développement très avancé dans le village de Wadi Fukin, apportent leur soutien total à nos partenaires et amis et préparent une mobilisation pour dénoncer ces nouvelles appropriations illégales.
A ce sujet Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-??Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch a déclaré : « Les responsables israéliens affichent un mépris total à l'égard du droit international, qui interdit la création de nouvelles colonies dans les territoires occupés et protège les droits fonciers des Palestiniens".
Pour en savoir plus au sujet de l'ordre de confiscation en cours, visionnez et diffusez ce diaporama / résumé :
Message adressé aux personnes et aux élus qui ont contribué au financement du programme de modernisation de la coopérative maraichère de Wadi Fukin
Source : Communiqué de presse, le 14 mai 2014 - sections de l'AFPS de Meurthe-et-Moselle Nord, Thionville, Metz, Lorraine Sud et Haut-Rhin
Les habitants du village palestinien de Wadi Fukin, situé en banlieue de Bethléem, sont habitués à voir débarquer sur leurs terres des groupes de colons israéliens. Depuis 1985 et la création sur la colline avoisinante de l'immense colonie juive orthodoxe de Beitar Illit, des habitants de cette dernière viennent régulièrement se baigner dans les réserves d'eau de Wadi Fukin, provoquer les habitants, détruire une partie des récoltes, le tout sous la protection de l'armée israélienne.
Le 5 mai dernier, pour la fête nationale d'Israël, près de quatre cent colons ont décidé d'occuper le village. Les fermes et les vergers ont été utilisés comme parc de loisirs, les récoltes détruites, l'eau des canaux d'irrigation contaminée. La seule et unique aire de jeux pour enfants de Wadi Fukin fut également réquisitionnée au profit des colons. Enfin, l'armée a empêché les agriculteurs palestiniens de travailler dans leurs champs, et leurs enfants de jouer à proximité des aires de jeux habituelles.
Suite aux différents témoignages reçus, voici un article avec la vidéo qui l'accompagne.
Cet acte, loin d'être isolé, s'inscrit dans un contexte de harcèlement, quotidien. Ces trois derniers mois, les agressions physiques ou matérielles perpétrées par des colons à l'égard de la population palestinienne ont augmenté de 200%. Récemment encore, la presse française (Le Point, Le Monde) se faisait l'écho de la recrudescence d'actes de vandalisme à l'égard des lieux de culte de la population chrétienne et musulmane de Palestine.
Cette enième provocation nous pousse à réagir avec la plus grande fermeté. D'abord pour rappeler le droit, et donc l'illégalité de ces colonies, ainsi que de l'occupation de la Cisjordanie par l'armée israélienne, selon les résolutions 242, 338 et 446 de l'ONU. Ensuite, pour dénoncer les pratiques belliqueuses de l'Etat d'Israël, qui poursuit inlassablement la colonisation des terres palestiniennes, acte contraire à l'Article 49 de la Convention de Genève. Enfin, il faut rappeler que parmi les champs endommagés par les colons, certains bénéficient d'un programme de modernisation de leur système d'irrigation financé par des particuliers et des collectivités locales d'Alsace et de Lorraine.
Il faut que la société civile, ainsi que ses représentants élus démocratiquement, prennent la mesure de la situation et demandent aux responsables de la diplomatie française qu'ils fassent preuve de fermeté vis-à-vis d'Israël par rapport à une situation qui n'a que trop duré.
Les sections de l'AFPS de Meurthe-et-Moselle Nord, Thionville, Metz, Lorraine Sud et Haut-Rhin.
Mesdames, Messieurs,
Depuis trois ans, les associations locales de l'AFPS d'Alsace et de Lorraine se sont regroupées pour mettre en ouvre un programme de coopération avec la coopérative maraîchère de Wadi Fukin, un village palestinien au sud de Bethléem, dont l'espace est mangé par une colonie israélienne.
Ce programme est soutenu par des collectivités territoriales de Lorraine et d'Alsace, ainsi que par de nombreux donateurs privés.
L'Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie et des Industries Alimentaires (ENSAIA) s'est associée à cette initiative. En 2012, elle a organisé un colloque sur l'eau à Nancy et invité le président de la coopérative, Ibrahim Manasara, et le président de l'Association Arabe des Agronomes Palestiniens, Saad Dagher, conseiller agricole du programme à Wadi Fukin.
A l'issue de ce colloque, le directeur de l'ENSAIA a proposé aux étudiants volontaires d'effectuer leur stage professionnel de mi-étude à Wadi Fukin, sous le tutorat de l'association des agronomes palestiniens.
Benoît Baron et Maïlys Zamblera sont deux étudiants volontaires de l'ENSAIA effectuant actuellement leur stage à Wadi Fukin.
Avec mes respectueuses salutations,
Guy Perrier, président de l'AFPS de Lorraine Sud
Le projet suit son cours, malgré toutes les difficultés et les obstacles dressés par l'Occupation.
Découvrez ci-dessous la convention actant l'entrée dans la 3ème phase, qui vient d'être signée :
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